Kajouedito
Depuis la naissance d’Haïti jusqu’à ce jour, nous avons tristement répété les mêmes erreurs. Nous nous laissons distraire par des futilités, ignorant ce qui devrait réellement compter : l’avenir de notre nation. La participation d’Haïti à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies en est un exemple criant. Plutôt que de se concentrer sur les véritables enjeux, nos dirigeants et nos élites s’enlisent dans des querelles insignifiantes, exposant au grand jour leur immaturité et leur incapacité à saisir l’urgence de la situation.
Dans nos médias, que ce soit à la radio, à la télévision, dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, les vraies questions, celles qui concernent l’avenir d’Haïti, sont systématiquement mises de côté. Quelles décisions concrètes ont été prises en faveur d’Haïti ? Qui peut dire, avec certitude, quelles démarches ont été initiées pour soulager la souffrance d’un peuple pris dans la tourmente ? Le silence des autorités sur ces sujets cruciaux est aussi assourdissant qu’inquiétant.
Au lieu de cela, ce qui fait la une, c’est le conflit stérile entre le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le Premier ministre. Ni l’un ni l’autre ne semble comprendre que ce qui compte, ce n’est pas de savoir qui occupera le plus d’espace médiatique, mais de savoir qui prendra des décisions concrètes pour sauver le pays. Haïti est en train de sombrer, et nos dirigeants, incapables de trouver des solutions, restent spectateurs de cette lente agonie.
Haïti est aux prises avec une crise multiforme : sécuritaire, politique et humanitaire. Pourtant, ceux qui devraient être les garants de la stabilité nationale passent plus de temps à se disputer le pouvoir qu’à réfléchir aux réformes nécessaires. Cette absence de leadership est d’autant plus scandaleuse que pendant qu’ils se battent pour des prérogatives inutiles, les gangs continuent de prendre le contrôle du pays, imposant leur loi à des communautés entières. Depuis l’arrivée de cette nouvelle équipe au pouvoir, les kidnappings et la violence ont explosé, plongeant le pays dans un cauchemar sans fin. Des milliers de nos compatriotes ont dû fuir leurs foyers, laissant derrière eux une vie de misère, tandis que la faim et le choléra ravagent de nouveau notre île.
Aujourd’hui, la question qui hante les esprits de tous les Haïtiens est simple : cette spirale infernale peut-elle encore être brisée ? Nous ne pourrons y répondre que si nos dirigeants se ressaisissent. Seules des autorités locales, vertueuses et légitimes, capables de mettre de côté leurs égos pour s’atteler à la tâche immense de redresser ce pays, pourront inverser la tendance.
Il est temps que nos leaders cessent de se battre entre eux et commencent à se battre pour Haïti. Car si nous continuons sur cette voie, nous scellerons le sort de notre nation. Que ce soit le CPT ou le gouvernement, leur devoir est de répondre aux attentes urgentes de la population : rétablir la sécurité, créer un climat de confiance et, surtout, offrir un espoir tangible pour l’avenir. L’heure n’est plus aux querelles, mais à l’action.
https://youtu.be/elln-fqKyus
Dans nos médias, que ce soit à la radio, à la télévision, dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, les vraies questions, celles qui concernent l’avenir d’Haïti, sont systématiquement mises de côté. Quelles décisions concrètes ont été prises en faveur d’Haïti ? Qui peut dire, avec certitude, quelles démarches ont été initiées pour soulager la souffrance d’un peuple pris dans la tourmente ? Le silence des autorités sur ces sujets cruciaux est aussi assourdissant qu’inquiétant.
Au lieu de cela, ce qui fait la une, c’est le conflit stérile entre le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le Premier ministre. Ni l’un ni l’autre ne semble comprendre que ce qui compte, ce n’est pas de savoir qui occupera le plus d’espace médiatique, mais de savoir qui prendra des décisions concrètes pour sauver le pays. Haïti est en train de sombrer, et nos dirigeants, incapables de trouver des solutions, restent spectateurs de cette lente agonie.
Haïti est aux prises avec une crise multiforme : sécuritaire, politique et humanitaire. Pourtant, ceux qui devraient être les garants de la stabilité nationale passent plus de temps à se disputer le pouvoir qu’à réfléchir aux réformes nécessaires. Cette absence de leadership est d’autant plus scandaleuse que pendant qu’ils se battent pour des prérogatives inutiles, les gangs continuent de prendre le contrôle du pays, imposant leur loi à des communautés entières. Depuis l’arrivée de cette nouvelle équipe au pouvoir, les kidnappings et la violence ont explosé, plongeant le pays dans un cauchemar sans fin. Des milliers de nos compatriotes ont dû fuir leurs foyers, laissant derrière eux une vie de misère, tandis que la faim et le choléra ravagent de nouveau notre île.
Aujourd’hui, la question qui hante les esprits de tous les Haïtiens est simple : cette spirale infernale peut-elle encore être brisée ? Nous ne pourrons y répondre que si nos dirigeants se ressaisissent. Seules des autorités locales, vertueuses et légitimes, capables de mettre de côté leurs égos pour s’atteler à la tâche immense de redresser ce pays, pourront inverser la tendance.
Il est temps que nos leaders cessent de se battre entre eux et commencent à se battre pour Haïti. Car si nous continuons sur cette voie, nous scellerons le sort de notre nation. Que ce soit le CPT ou le gouvernement, leur devoir est de répondre aux attentes urgentes de la population : rétablir la sécurité, créer un climat de confiance et, surtout, offrir un espoir tangible pour l’avenir. L’heure n’est plus aux querelles, mais à l’action.
https://youtu.be/elln-fqKyus