Autour de l’article ci-aprés « Lettre d’un Suédois » Jorel a commenté et construit sa chronique du mois d’août
Un Suédois nous fait gentiment la leçon
C’est sans arrogance qu’il nous écrit. Je l’imagine émerveillé mais en même temps atterré, suite à une visite qu’il a faite en Haïti. Il ne dit pas dans quel contexte ni à quelle fin cette visite, mais il a évidemment découvert ce qui reste encore d’espace géographique qui porte aujourd’hui encore le nom d’Haïti – et pour jusqu’à quand? Et il demande la permission de dire un mot aux jeunes d’Haïti. La lettre est publiée par le Rezo Nodwès…le 06 août 2023[1]. Haïti ne pourra probablement pas sortir seule de là où elle se trouve, mais le Visiteur suédois supplie les jeunes du pays de ne pas attendre que les étrangers viennent faire quoi que ce soit à leur place quand bien même c’était pour eux mais de s’engager eux-mêmes…pour mettre en valeur Haïti et son beau patrimoine – historique, géographique, culturel…
Notre Suédois est-il le nouveau Jean-Baptiste prêchant dans le désert?
En Haïti l’heure est à la démobilisation. Nous avons un pays à sauver, et la jeunesse est dans la légèreté, s’adonne à des frivolités. Les jeunes se cachent, se croisent les bras et attendent que les ANGES viennent faire ce qu’ils refusent de faire…
Des étrangers leur apprendront sans doute un jour ce que c’est que d’avoir un pays entouré d’eau, avec le soleil toujours au rendez-vous, des plages magnifiques, des terres arables, qu’il suffit de reboiser pour qu’elles recommencent à refleurir…, construire des routes et les entretenir, pour faire circuler les récoltes, bâtir des écoles, des hôpitaux, et respecter la loi…
Il n’y a pas de pays au monde plus magnifique qu’Haïti, mais tous les Haïtiens ou presque regardent vers le Far-West des États-Unis d’Amérique ou vers les neiges et le frimas canadiens parce que nos jeunes, tels la plupart de leurs aînés, veulent tous devenir des cow-boys ou simplement parce qu’ils veulent du tout cuit, et ne savent pas ce que c’est que mettre la main à la pâte…
Dans mon insolence, j’ai déjà trop dit ; je suis aussi un jeune, du moins je l’étais. Je dois donc être conséquent avec moi-même, rester avec les deux mains dans les poches, la tête en l’air et refuser de réfléchir, de penser, de m’engager….