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Actuellement, la vie est impossible en Haïti, surtout dans la capitale et même dans les provinces. Les sections communales ne sont pas épargnées. L’insécurité bat son plein dans la capitale et dans tout le pays. –Le peuple s’enfuit ça et là sans avoir une détermination fixe. Un tel phénomène se produit subitement et à plusieurs reprises durant le jour et la nuit. – Les pauvres s’appauvrissent en perdant tout leur avoir. Les bandits se trouvant dans tous les coins du pays, effraient les gens, sèment la terreur, tuent, maltraitent, kidnappent les passants, volent, battent, violent les jeunes femmes, les jeunes filles, les adolescentes et même les vieilles. Personne n’est épargnée.
Ce sont des criminels farouches, sans pitié, qui commettent des atrocités inhumaines, criantes. – Les bandits pillent, cambriolent les magasins, les banques, envahissent les écoles primaires et secondaires, démantèlent les universités, ravagent les bibliothèques, envahissent les églises catholiques et d’autres confessions, sans protéger, les francs-maçons.
Les bandits lourdement armés bloquent les différentes entrées de la capitale qui mènent vers le Sud, le Nord, le Centre, le Sud-Est, et l’Artibonite tout en recevant des prix payants estimés entre 50.000 à 100.000 gourdes, chaque bus, chaque camion. – En dépit de tout, ils réclament des passagers comme des rançons de kidnapping, même quand on paie les frais de passage, on n’est pas protégé de leur caprice.
Les produits de première nécessité arrivent difficilement dans les provinces et cela cause une pénurie dans tous les domaines. Ainsi, la vie chère augmente de jour en jour. Beaucoup de familles n’ont pas le pouvoir d’achat et meurent de faim. Les malades, n’ont aucune capacité économique pour se faire soigner à l’hôpital et même quand ils y arrivent ils meurent par manque de médicaments et de faute de soin.
La circulation routière devient très difficile pour ne pas dire inaccessible. Tous les besoins se font sentir dans les provinces : eau, riz, maïs, huile, beurre, pain, vivre, matériaux, médicaments, etc. Ainsi, tout devient cher. Le pauvre peuple soufrant n’a pas le pouvoir d’achat et meurt
malgré lui. – Tous les secteurs de la population souffrent de faim. Plus d’un million d’innocents haïtiens meurent d’atrocité. Les enfants et les jeunes vont à l’école avec le ventre affamé. Par-dessus le marché, vu la rareté des produits, la vie devient très chère. Les mendiants se multiplient à travers les rues. – Dans les écoles, on enregistre plusieurs échecs ; 6 sur 10 parrainés ont échoué aux examens du premier contrôle, 4 seulement ont pu réussir.
La location des maisons se paie en dollars américains. Les gens n’ont pas d’abri, vivent à la belle étoile et à même le sol, boivent de l’eau très impure, impropre. – Pas mal d’élèves n’arrivent pas à payer leur scolarité surtout à la fin de l’année scolaire 2023-2024.
Le phénomène « Biden » charrie une bonne partie de la jeunesse vers les Etats –Unis. Ce qui déstabilise nos institutions et nos universités. Une pluie torrentielle de dix jours vient de s’abattre sur le pays et plus particulièrement sur le Nord- Ouest. Des maisons, des bêtes, des jardins, des personnes mortes sont emportés par des rivières en crue.
L’insécurité jusqu’à présent bat son plein dans le pays. Les Port-au-Princiens envahissent les villes de province à cause de l’atrocité des bandits et des criminels sans foi ni loi. – les fugitifs ignorent souvent où ils vont. Ils sont en quête de paix et de tranquillité afin de de sauver leur vie. – L’argent américain ne circule pas dans le pays, les banques ne facilitent que 50$ comme tirage. Parfois elles ne les leur livrent pas, même quand le bénéficiaire possède un montant appréciable. Une telle situation provoque souvent de tumulte à n’en plus finir à l’intérieur des banques. Les bénéficiaires soufrent amèrement quand ils sont très limités dans l’usage de leur propre argent. Les caissiers, parfois sujets à des remontrances rébarbatives de la part des certains bénéficiaires, sont obligés de s’absenter durant plusieurs minutes pour apaiser la fureur des patients. – Il y a toujours une situation de panique dans des banques haïtiennes. – La classe moyenne haïtienne n’existe plus sur le plan économique. C’est pour la première fois qu’on assiste à une telle situation. La classe des pauvres dépérit, soufre amèrement. – Les gangs, les criminels notoires, sans pitié, rançonnent les innocents, écrasent les institutions étatiques, écrasent les prisons, libèrent sans avis de la justice les anciens prisonniers. – C’est un pays qui fonctionne comme « une jungle ». L’autorité de l’Etat est totalement absente. Personnes n’est protégée, épargnée. Presqu’unanimement, la population sans défense est obligée de solliciter « La force Multinationale » pour obtenir un minimum de paix afin de refaire le pays en y instaurant la sécurité,
Le pays d’Haïti est en état d’urgence. La misère y sévit partout. Le peuple ne peut pas circuler délibérément sans peur, sans crainte. Le peuple haïtien « ne sait quel saint se vouer » pour se libérer de ce malheur qui le ronge minutieusement. Haïti a besoin actuellement de l’aide économique internationale à tous les niveaux. Si vous pouvez le faire, n’hésitez pas. « Un bienfait n’est jamais perdu ». – Dit un moraliste.
Voici une liste des images faisant allusion au texte :

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